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Coupe du monde 2026: le Maroc, ce pays qu’il faut soutenir

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Après l’Afrique du Sud en 2010, c’est au tour du Maroc de rêver de l’organisation d’une coupe du monde. Alors que le royaume se confronte à des concurrents sérieux, il y a de quoi nourrir les espoirs.

Le 13 juin prochain, le nom du (des) pays hôte (s) de la Coupe du monde 2026 sera annoncé par la Fédération internationale de football (FIFA). La candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde 2026 a été officiellement présentée en mars. Depuis, tout le Royaume s’est mobilisé pour que ce rêve devienne réalité. En effet, pour ce pays nord-africain de 35 millions d’habitants, c’est la cinquième tentative de remporter l’organisation d’une Coupe du monde. Après les échecs de 1994, 1998, 2006 et 2010, le Maroc espère enfin devenir la deuxième nation africaine à accueillir ce championnat.

La grande concurrence

L’offre du Maroc se heurte au bloc des États-Unis, du Mexique et du Canada. Dans le royaume, les autorités sont convaincues : il faudra beaucoup de travail pour tâcher de convaincre les 207 fédérations internationales afin d’obtenir des votes. Cependant, contrairement aux tentatives précédentes, le Maroc fera tout pour éviter de répéter les mêmes erreurs qui l’ont empêché d’accueillir des événements passés.

Malgré la forte concurrence, la candidature marocaine a plusieurs atouts. Cette fois, plus que jamais auparavant, l’effort marocain est fort et présente toutes les caractéristiques pour ramener l’épreuve de la Coupe du Monde en Afrique en 2026.

Stratégies

Les autorités marocaines estiment que leur offre reste un projet fort grâce à la position géographique du royaume, au cœur de la carte du monde. Sa sécurité par rapport aux pays de la région, et l’expérience accumulée dans l’organisation des compétitions internationales vont prouver qu’ils sont prêts. « Le Maroc se trouve à 14 kilomètres de l’Europe et le fuseau horaire joue en sa faveur. Les fans de football découvriront un pays tolérant, authentique et passionné de football », a déclaré Moulay Hafid Elalamy, président du comité d’organisation.

Le royaume chérifien peut également tabler sur un aspect important : s’il venait à abriter la compétition, les pays européens, asiatiques et africains pourront regarder quatre matches par jour, ce qui représente plus de 50% des revenus des droits TV.

Mais au-delà de cet aspect, le Maroc est revenu au premier plan avec le changement de présidence à la tête de la Fédération marocaine de football. Le nouveau dirigeant de la fédération, Faouzi Lekjaa est très proche du numéro 1 de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad, désireux lui aussi de mettre l’Afrique au sommet de l’affiche du football mondial. Il voit en le Maroc, l’ambassadeur parfait. Mais pas que.

Le Marco a aussi positionné tant de stars africaines comme ambassadeurs de sa candidature, notamment Samuel Eto’o et Didier Drogba. « De 1930 à 2030, le continent africain n’a organisé qu’une seule fois la Coupe du Monde. Il ne doit pas rester dans la marge », a lancé Faouzi Lekjaa.

Le président du comité de candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026, Moulay Hafid Elalamy, a expliqué lors d’une réunion à Casablanca que le Royaume est « un pays qui respecte les règles du jeu » et qui mènera sa campagne « selon les règles ».

Actuellement, le Maroc travaille à l’agrandissement et à la rénovation de cinq stades situés à Marrakech, Agadir, Fès, Tanger et Rabat, en plus de la construction de quatre nouveaux stades: deux à Casablanca, Oujda et Tétouan. Il y aura également cinq stades modulaires à construire à Ouarzazate, Meknès, El Jadida, Nador et Marrakech II. Tous, conformes aux exigences de la FIFA. Le choix des villes, toutes situées à moins de 550 kilomètres de Casablanca et idéalement reliées au transport.

Par ailleurs, les autorités marocaines ont aussi annoncé la construction de 21 hôpitaux aux normes internationales et 130 sites de formation, pour un total de 110 mille emplois.

Dès lors, les responsables marocains sont convaincus que la popularité du football et la stabilité politique feront la différence.

 

 

 

 

 

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