Accueil Startups Inspiration Siphiwe Ngcobo, 38 ans, pion essentiel de l’hôtellerie sud-africaine

Siphiwe Ngcobo, 38 ans, pion essentiel de l’hôtellerie sud-africaine

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Siphiwe Ngcobo fait partie des entrepreneurs qui font bouger l’Afrique du Sud. Et pourtant l’homme n’a pas eu un début facile. Ingénieur mécanicien formé en Italie, il a traversé de nombreuses difficultés avant de réussir. L’entrepreneur a notamment multiplié les jobs à la fin de ses études. « Je vivais dans le garage de ma grand-mère », affirme-t-elle.

Siphiwe Ngcobo est pourtant resté fidèle à son rêve de réussir dans les affaires. Il se base sur ses expériences dans l’industrie hôtelière italienne durant ses études. « Mon ambition était de créer des hôtels de haut niveau et de bien faire mon entrée dans l’industrie hôtelière ».

Il a commencé sa carrière en hôtellerie en 2009 en achetant un bed and breakfast de huit chambres à Scottsville, dans la banlieue de Pietermaritzburg, après avoir vendu plusieurs parcelles résidentielles. « Il y avait des sites vacants dans la région et j’ai décidé de les acheter pour investir dans la propriété, et d’avoir la joie de détenir un titre de propriété dans ma main », se rappelle-t-il.

Prospection

À 38 ans, il dirige donc le groupe hôtelier iLawu qu’il a créé. Son entreprise dispose de cinq hôtels et guesthouses et emploie plus d’une centaine de personnes. Le groupe a connu depuis sa création une croissance spectaculaire. iLawu possède maintenant un hôtel boutique de 20 chambres à Prestbury, l’lawu Inn, un pavillon de luxe de 21 chambres à Newcastle et une autre propriété. L’entreprise dispose également d’une division d’événements et de restauration qui fournit des services de traiteur à une large clientèle.

L’entrepreneur veut désormais renforcer les activités de son groupe. Pour cela, il est constamment à la recherche du marché, voyageant à l’étranger pour comparer les normes de service et assister à des conférences de l’industrie pour rester à jour avec la nouvelle technologie, les tendances et les développements dans l’industrie. « Nous perfectionnons constamment nos systèmes, testons ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous préférerions dépenser de l’argent pour la recherche et nous assurer que lorsque nous investissons, cela rapporte », justifie-t-il.

 

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