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FinTech: avec 3 millions USD levés chez Proparco, la startup JUMO se positionne

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Début avril, la startup sud-africaine JUMO a levé un investissement en actions de 3 millions de dollars auprès de Proparco, la filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) qui œuvre pour le développement du secteur privé sur le continent.

Fondé en 2015 par Adrew Watkins-Ball, JUMO se positionne dans le fintech. La startup mise sur la technologie émergente pour offrir aux personnes des JUMOservices financiers à partir de leurs téléphones portables. Andrew Watkins-Ball a expliqué que le partenariat avec Proparco va permettre à JUMO de comprendre les marchés et de mieux protéger ses clients dans la transparence.

Le directeur général de Proparco a affirmé que cet investissement dans  vise à promouvoir l’inclusion financière en mettant l’accent sur les organisations de microfinance, les prêts pour les PME et la technologie mobile. Il s’agit selon lui d’atteindre un plus grand nombre de personnes dans une zone plus large.

Sécurisation du marché des prêts

JUMO veut désormais construire une plateforme à plus grande échelle et à moindre coût pour offrir des services financiers de haute qualité sur les marchés émergents. La startup sud-africaine tire parti des réseaux mobiles pour fournir des prêts et des produits d’épargne à ses clients. JUMO a développé un algorithme de notation de crédit qui aide les clients à débloquer la valeur de leurs empreintes numériques en donnant une estimation précise de leur solvabilité.

La startup regroupe les produits de différentes banques et les vend aux entreprises en quête de crédit. L’ensemble du processus de prêt est facilité par les réseaux mobiles, où le démarrage a été lié à un certain nombre de fournisseurs de services. JUMO offre ses services dans des pays comme la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, la Zambie ou le Ghana.

En trois ans, JUMO a déboursé 17 millions de prêts. En tout, 80% de ses clients sont de petites entreprises. Andrew Watkins-Ball précise que la startup sécurise entre 10% et 25% du marché des prêts en Afrique. L’entrepreneur souligne aussi qu’il y a plus de 100 millions de personnes qui pourraient potentiellement bénéficier du service dans les pays que la société couvre actuellement.

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