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HydroIQ, la startup qui veut résoudre les problèmes d’eaux en Afrique

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Afin de résoudre le problème de l’eau en Afrique, des startups technologiques interviennent pour numériser le système d’accessibilité et de facturation pour les consommateurs. Au rang de ces startups, HydroIQ.

Selon les chiffres avancés par les Nations Unies, les deux tiers de la population mondiale pourraient vivre dans des conditions de stress hydrique d’ici 2025, et la majorité de ces personnes vivront en Afrique subsaharienne. La région africaine est déjà confrontée à des problèmes constants en raison de la pénurie d’eau qui, parfois, n’atteint jamais les consommateurs. En effet, environ 50 % de l’eau fournie par les services publics sur le continent est perdu avant d’atteindre le consommateur, à cause d’un réseau de distribution inefficace et mal géré. Pour ne rien arranger, le coût des pertes d’eau est supporté par les consommateurs.

Afin de pallier ces manquements, la startup HydroIQ veut rendre l’eau plus accessible aux populations africaines grâce à la technologie. Propulsée par trois technologies majeures, la startup kenyane de surveillance de l’eau s’appuie sur l’internet des objets, l’analyse de données et l’automatisation des paiements.

Désignée première startup africaine de 2018 par Startup.info, HydroIQ est également la première opératrice de réseau d’eau virtuelle au monde. La société a été fondée par deux entrepreneurs, Brian Bosire et Victor Shikoli, qui sont déterminés à révolutionner l’accès et la distribution de l’eau en Afrique.

Fonctionnement

HydroIQ fonctionne en utilisant un dispositif intelligent de mesure qui, lorsqu’il est branché sur le réseau d’approvisionnement en eau existant, peut transformer le système d’eau traditionnel en un réseau d’eau intelligent.

Il peut être installé dans les foyers pour suivre la consommation en temps réel. De cette façon, les consommateurs ne paient que ce qu’ils utilisent. Avec une base de répartition alimentée en argent mobile, le paiement pour la consommation est également numérisé et rendu facile. Des avantages supplémentaires permettent aux consommateurs de recevoir des notifications lorsque l’eau est faible. La détection de fuite en temps réel envoie des alertes pour une détection précoce et une action rapide.

Selon des sources, jusqu’à 45 % des revenus sont perdus en raison du manque d’infrastructures et de systèmes de paiement des factures. Avec HydroIQ, de tels obstacles seront être surmontés.

Par ailleurs, la startup entend résoudre le problème de l’eau en Afrique en rendant son modèle économique durable, évolutif et adaptable grâce à l’utilisation des technologies numériques. En se concentrant à fournir aux consommateurs africains la facilité et la commodité de payer pour ce qu’ils utilisent, le processus numérisé réduira davantage les coûts initiaux pour les consommateurs, en fournissant une valeur standard élevée à ses clients, à en croire les porteurs du projet.

Cette année, HydroIQ compte installer des compteurs dans 1 500 foyers et entend élargir et développer les connaissances du marché pour répondre aux besoins des consommateurs. Avec un objectif d’atteindre 34 000 foyers d’ici 2019, il devrait couvrir plus de 300 000 dans les cinq prochaines années.

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