Gouvernance Nigeria Nigéria: qui est Nnamdi Kanu le leader du Biafra Posté il y a 19 octobre 2017 4 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Leader incontesté du Biafra, l’indépendantiste qui a été libéré en avril dernier après plus d’un an de prison est poursuivi par la justice nigériane pour trahison et atteinte à la sécurité de l’État. Mais depuis un mois Nnamdi Kanu n’est plus apparu en public. Leader de l’IPOB Âgé de 50 ans, Nnmadi Kanu est né à Asiama Afara. Activiste peu connu au départ, c’est grâce à Radio Biafra qu’il a lancé en 2009 qu’il tient ses premiers discours sur le Biafra. Mais ce diplômé du London Metroplitan University (LMU) est devenu depuis 2015 un leader charismatique. Son objectif, obtenir l’indépendance du Biafra. Il dirige à cet effet l’Indigenous People of Bifra (IPOB), un mouvement sécessionniste. Radical Son discours à l’endroit du pouvoir du président s’est radicalisé depuis 2015. Le leader indépendantiste a déjà déclaré que sans la création du Biafra « tout le monde devra mourir ». L’actuel chef d’État qu’il a souvent accusé de vouloir sa mort n’a pas hésité de le jeter en prison. Le gouvernement nigérian considère son mouvement l’IPOB comme « une organisation terroriste ». Arrêté en octobre 2015 à Lagos, Nnamdi Kanu a passé plus d’un an en prison sans jugement. Depuis sa libération, il a interdiction de s’exprimer dans les médias. Une interdiction qu’il a violée à plusieurs reprises. Adulé En trois ans, sa popularité a augmenté. Son emprisonnement par le pouvoir d’Abuja a fait de lui « le leader charismatique » de la cause biafraise. Très écouté, il se considère comme un chef spirituel. Nnamdi Kanu se dit juif et affirmé que le Biafra est « la terre promise ». Da revendication d’un referendum sur l’indépendance du Biafra reçoit auprès de la population un assentiment. Le 17 octobre dernier, le leader de l’IPOB n’a pas comparu devant les juges à Abuja. Introuvable, son avocat a d’ailleurs indiqué que l’armée seule sait om se trouve son client. Même si les autorités nigérianes ont rejeté les déclarations de l’avocat, dans la plupart des États au sud du Nigéria, les populations accusent l’armée d’avoir fait disparaître leur leader. Au point où beaucoup craignent une nouvelle montée de violences. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont appelé le gouvernement nigérian à traiter le problème biafrais avec tact.