Fintech Nigeria Iyinoluwa Aboyeji, le Nigerian qui va concurrencer PayPal, VISA […] Posté il y a 16 janvier 2018 6 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Si l’Afrique ne manque pas d’entrepreneurs, les ambitions de certains d’entre eux sont souvent entravées par le manque dans de nombreux pays africains de systèmes de paiement numérique fiables et abordables. Pour apporter une solution, Moneywave, de Flutterwave, veut permettre aux commerçants et particuliers d’accepter le paiement quel qu’il soit et de le recevoir instantanément, quel que soit le canal qu’ils choisissent. Le problème que l’équipe cherche à résoudre est évident : il n’y a tout simplement pas de système de paiement universellement utilisé et accepté, surtout en Afrique. Les comptes bancaires, bien que communs, ne résolvent pas le problème, et les commerçants souvent informels se heurtent aux formalismes. En conséquence, les transactions par carte aussi restent faibles. C’est dans ce contexte que Flutterwave propose son service Moneywave, une API qui permet de traiter les paiements par carte de crédit et autres paiements locaux, tels que l’argent mobile à travers l’Afrique. Cette innovation permet aux commerçants du reste du monde de traiter les paiements comme une entreprise africaine locale. Changer la façon dont l’argent circule sur tout un continent En effet, l’entreprise fournit aux banques, aux entreprises et aux entrepreneurs la plate-forme technologique sous-jacente pour effectuer et accepter des paiements partout en Afrique. « Quand vous regardez comment les paiements fonctionnent dans le monde en développement, vous commencez à réaliser que c’est beaucoup plus compliqué ici qu’aux États-Unis. Il y a un grand nombre d’options de paiement différentes, et différentes raisons pour lesquelles les gens utilisent chacun. En permettant à n’importe quel commerçant, peu importe où il se trouve, de traiter toutes les options de paiement disponibles, Flutterwave change la façon dont l’argent circule sur tout un continent. C’est une énorme idée, et nous avons une équipe incroyable pour l’attaquer » racontons Aboyeji, celui qui connait bien les États-Unis pour y avoir vécu. Mais avant Flutterwave, l’entrepreneur Iyinoluwa Aboyeji était l’un des cerveaux d’Andela, une société qui formait des développeurs africains pour les mettre à disposition des sociétés technologiques mondiales ; une entreprise qui avait reçu un investissement du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. « Flutterwave a commencé à cause de certaines des expériences que j’ai eues dans ma dernière compagnie, Andela. Andela recrutait et formait les meilleurs développeurs africains pour travailler à distance pour de grandes entreprises technologiques comme IBM et Microsoft » complète celui-ci. Désormais, les premiers succès de l’entreprise d’Aboyeji sont de bon augure pour la conversion d’une grande partie de l’écosystème de paiements numériques fragmenté, mais potentiellement riche en Afrique subsaharienne. Mais comme un bon nombre d’entrepreneurs, Chris Folayan a aussi ses défauts. « Je peux être facilement distrait. Et je peux très distrait parce que je suis un penseur très abstrait. J’ai donc tendance à rassembler plusieurs éléments différents d’une même chose et ensuite, cela correspond à une grande image, mais je ne suis pas en mesure de finaliser. Je ne suis pas le meilleur exécuteur ou opérateur » avoue l’entrepreneur.