Communication & Média Ghana Le Ghana, bon élève de la liberté de presse en Afrique Posté il y a 12 mai 2018 4 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Le peuple ghanéen continuera à défendre le droit à la liberté d’expression jusqu’à la fin, en raison de sa détermination à construire une société libre et ouverte avec une gouvernance responsable. C’est en substance la déclaration qu’a faite le président Ghana Nana Akufo-Addo, dans son discours lors du dîner des récompenses de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Selon lui, le Ghana a manifesté, dans la IVe République, son profond attachement aux principes de la responsabilité démocratique, du respect des libertés individuelles et des droits de l’homme, et de la primauté du droit. Le président Akufo-Addo a exhorté les professionnels des médias à continuer de travailler avec la même honnêteté et la même passion. Et au cours de vos délibérations, souvenez-vous que le caractère sacré de l’avenir de la liberté de la presse est entre vos mains. Ghana, pourtant bon élève Cette déclaration du chef de l’État ghanéen intervient en réalité à quelques jours de la révélation de l’indice mondial de la liberté de la presse, qui classe le Ghana, premier en Afrique. La nation ouest-africaine a détrôné la Namibie pour occuper la première place africaine, et la 23 sur le plan mondial, bien devant la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’Indice mondial de la liberté de la presse 2018, récemment publié, compile le degré de liberté dont disposent les journalistes dans 180 pays. Il prend en considération le degré de capacité des médias à fonctionner indépendamment des sources de pouvoir politique, gouvernemental, commercial et religieux et constitue un indicateur fort du niveau de liberté de la presse en jeu. Un groupe d’experts a répondu à un questionnaire fondé sur le pluralisme, l’indépendance des médias, l’environnement médiatique et l’autocensure, le cadre législatif, la transparence et la qualité de l’infrastructure qui soutient la production de nouvelles et d’informations. L’Érythrée, Djibouti et le Soudan avaient zéro point et étaient les moins classés sur l’indice en Afrique.