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Coupe du Monde 2018: le Sénégal, l’ultime espoir

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Alors que la Coupe du monde entre dans ses derniers matches de groupes, l’une des équipes qui sont rapidement devenues l’une des favorites auprès des amateurs du ballon rond en Afrique est le Sénégal.

Avant le tournoi, les Lions de la Téranga ont reçu très peu d’attention. Pour les équipes d’Afrique, le Nigeria a volé la vedette avec son maillot populaire. Au-delà, c’est l’Islande avec sa petite population et son histoire improbable. Le profil relativement bas du Sénégal s’est avéré être un avantage compétitif. Le pays est devenu la première équipe africaine à cette coupe du monde à remporter un match de groupe après la chute de la Tunisie, de l’Égypte et du Maroc lors de la première journée. Alors que le Nigeria a initialement sous-performé et fait un retour, le Sénégal semble avoir les meilleures chances d’aller plus loin dans le tournoi.

Toutefois, le Sénégal a un pedigree. Leur plus grand exploit de football a été la Coupe du monde de 2002, coorganisée par le Japon et la Corée du Sud. La défaite évitée ce dimanche contre le Japon à Ekaterinbourg a prolongé leur invincibilité en phase de groupes à la Coupe du monde. Mais ils ont fait l’histoire depuis leur apparition au tournoi en 2002. Dans cette campagne, ils ont vu défiler ensuite les champions en titre et l’ancien colonisateur, la France dans l’un des moments les plus marquants du triomphe du sport.

Aliou Cissé, le vestige de 2002

Un vestige de cette équipe de rêve qui a atteint les huit derniers en 2002 est présent dans l’équipe actuelle sous la casquette de sélectionneur, Aliou Cissé, qui était autrefois le capitaine de l’équipe. Une fois de plus, Cissé, 42 ans, fait des vagues sur la grande scène en tant que seul entraîneur noir sur les lignes de touche en Russie. Puis qu’en effet, même le pays africain le plus peuplé, le Nigeria, est géré par un Allemand blanc de 64 ans. Bien qu’il ait essayé de se dérober à ce fait, le succès en Russie signifierait briser le plafond de verre qui a longtemps été aidé par le stéréotype selon lequel les joueurs noirs ne font pas de bon manager.

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