Accueil Afrique de l'ouest La BRVM comme baromètre économique de l’UEMOA dès 2020

La BRVM comme baromètre économique de l’UEMOA dès 2020

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Depuis près de vingt ans, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières occupe une place importante dans les politiques économiques des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
La création de l’UEMOA en 1998 a été prévue depuis 1973 lors du Traité instituant l’UEMOA. Depuis, l’institution régionale finance les huit pays de l’Union. Membre de l’African Stock Exchanges Association (ASEA), la Bourse compte plus de 70 titres cotés, avec une quarantaine de sociétés et de lignes obligataires. A ce jour, la contribution des marchés de capitaux et leur rôle dans le financement de la croissance de l’Afrique n’est plus à démontrer.
La BRVM est devenue un instrument majeur de financement de développement pour l’ensemble des pays de l’UEMOA. Depuis sa création, la Bourse a déjà mobilisé plus de 4000 milliards de ressources sous forme d’emprunts obligataires et d’émissions d’actions. Les performances de la BRVM lui ont permis de participer au redressement économique et à la stabilité sociale dans la plupart des pays de l’UEMOA. Ces derniers ont en effet émis sur le marché financier régional, des emprunts obligataires pour financer leurs projets de développement.
Relever les défis
Malgré son apport à la croissance économique dans l’UEMOA la BRVM fait encore face à des défis. Il s’agit par exemple du défi de la liquidité et de l’attractivité, l’admission de nouvelles sociétés à sa cote, et mieux promouvoir la culture boursière au sein des pays de l’Union. Pour relever les défis, la BRVM envisage jusqu’en 2020 se positionner comme un véritable baromètre des économies des pays de l’UEMOA.
La Bourse compte ouvrir un troisième compartiment dédié aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance, moteurs de la croissance dans les économies. Pour Edoh Kossi AMENOUNVE, directeur général de la BRVM, d’autres actions majeures seront posées. Entre autres, l’admission à la cote de la BRVM de nouvelles sociétés issues des secteurs de la finance, de la distribution, des télécommunications et de l’industrie à travers les privatisations ou la sortie des Fonds de Private Equity. A ces actions s’ajouteront l’intensification de la promotion du marché à travers des sensibilisations et des communications axées sur l’accélération de la diffusion de la culture boursière au sein de l’Union.
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