Accueil Afrqiue Australe Afrique du sud Star du tennis en fauteuil roulant, la Sud-Africaine Kgothatso Montjane rêve de triompher sur le monde

Star du tennis en fauteuil roulant, la Sud-Africaine Kgothatso Montjane rêve de triompher sur le monde

4 min de lecture

Kgothatso Montjane, la star sud-africaine du tennis en fauteuil roulant a participé à plus de 30 tournois majeurs. Elle a défendu avec succès son titre de Swiss Open en juillet et est entrée dans l’histoire en devenant la première femme noire d’Afrique du Sud à concourir à Wimbledon.

Montjane, 32 ans, a conquis la foule de Wimbledon grâce à ses performances impressionnantes au tournoi dans son fauteuil roulant. « J’étais nerveuse au début, mais je suis fière de moi désormais parce que jouer à Wimbledon était un moment très rêvé pour moi » a-t-elle déclaré.

Contre vents et marrées

Bien que sa course inspirante à la compétition se soit terminée par une défaite en demi-finale contre la championne du monde en titre Diede De Groot, beaucoup ont loué le courage et la détermination de la sportive sud-africaine tout au long du tournoi.

Sa sortie au Grand Chelem lui a permis de se hisser au sixième rang du classement mondial ITF de tennis en fauteuil roulant. Toutefois, ses débuts à Wimbledon ne sont pas faciles. Elle a voyagé seule et n’avait pas d’entraîneur avec elle au tournoi.

Après une participation autofinancée à Roland Garros en juin, Montjane a déclaré qu’elle n’avait plus d’argent pour voyager avec un entraîneur.

Ces défis sont loin d’être les plus grands que Montjane a surmontés dans sa vie. Née avec une jambe mal développée, qui a dû être amputée, elle a été élevée à Limpopo, en Afrique du Sud, où elle dit que peu de personnes ont compris son handicap. « J’ai dû faire face à des gens qui regardaient et se sentaient désolés pour moi », a-t-elle dit.

Mais ses sentiments ont disparu après que ses parents l’ont emmenée dans une école spécialisée. Là, ses yeux étaient ouverts à un nouveau monde de possibilités.

Ayant commencé à jouer au tennis à l’âge de 19 ans après qu’une entreprise a fourni des installations pour le tennis en fauteuil roulant à son école secondaire, la Sud-Africaine a continué à jouer à l’université, motivée par son amour pour le sport.

Désormais, elle veut encadrer des athlètes de tennis en herbe, et espère que son combat et triomphe dans la vie suscitera leur intérêt pour le sport. Elle ne perd toutefois pas un objectif qu’elle juge ultime dans sa carrière de tenniswoman : la première place au monde. Ensuite, la retraite.

Charger plus d'articles liés
Charger plus par Emmanuel Vitus
Charger plus dans Afrique du sud
Les commentaires ont été désactivés.