Afrique du sud BTP & Infrastructures Afrique du Sud: des drones pour lutter contre la corruption sur les chantiers Posté il y a 29 mai 2018 4 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin En Afrique du Sud, le gouvernement utilise désormais des drones pour prévenir la corruption sur les chantiers de construction à Johannesburg. Les travailleurs sud-africains de la construction qui envisagent d’exagérer les fournitures ou de bafouer les règlements de sécurité peuvent maintenant remarquer qu’un drone plane au-dessus d’eux. En effet, le département de développement des infrastructures de la province de Gauteng a lancé une flotte de drones qui seront utilisés dans des projets de construction de moniteurs, y compris ceux de Johannesburg et des environs. Le premier drone a décollé lundi 21 mai et suivra la liste ambitieuse des 340 projets du gouvernement provincial qui devraient être terminés au cours des trois prochaines années. Gauteng dépense 4,5 milliards de rands (près de 360 millions de dollars) pour ces projets. Il est donc logique qu’ils aient besoin d’aide pour garder un œil sur eux. Les visites de sites des drones ont pour but de contrôler la qualité du travail et de s’assurer que les projets respectent leurs calendriers, a indiqué le département dans un communiqué. Les drones sont le dernier effort pour rendre le département plus expert en technologie et « sauter le pas » avec les opportunités de la « quatrième révolution industrielle ». Cependant, cela concerne plus que l’adoption de la technologie. L’un des plus grands scandales de corruption en Afrique du Sud a impliqué la construction des sites de la Coupe du monde 2010. Et bien que cette collusion en coulisse ait pu être trop sophistiquée pour qu’un drone puisse se repérer, une grande partie de la corruption dans le secteur des infrastructures se produit sur les chantiers de construction. Sur l’ensemble du continent, la corruption peut ajouter une «prime d’inefficacité» de 40% au coût des projets d’infrastructure. Les projets de construction publics ont pour but de stimuler la production et la richesse d’une nation, mais en Afrique, ils finissent souvent par peser sur les économies qui sont déjà à la traîne.