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‘Les pays africains doivent ouvrir leurs marchés scientifique et technologique’

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Macky Sall, président du Sénégal, a exhorté les gouvernements africains à supprimer les restrictions dans leurs écosystèmes scientifiques et technologiques.

S’exprimant lors du rassemblement mondial 2018 du Next Einstein Forum (NEF) qui s’est tenu récemment à Kigali, le chef d’État sénégalais a annoncé que son gouvernement révisait la législation qui constitue des obstacles scientifiques aux étrangers et aux experts techniques afin d’enseigner et de mener des recherches dans les universités du pays. « L’Afrique doit changer les lois qui entraînent différents types de limitations: la science n’est pas restreinte, elle est très mobile et nous devrions prendre des dispositions légales pour la mobilité des scientifiques africains, car aucune science n’est limitée à quelque chose », a-t-il convié.

Sall a également révélé les divers efforts que le Sénégal a déployés ces derniers temps pour stimuler la science et la technologie dans le pays, notamment l’initiative « Un ordinateur portable par enfant » et le projet de l’Université virtuelle.

Le projet de l’Université virtuelle est financé par un prêt de 5,2 millions de dollars américains annoncé par la Banque africaine de développement (BAD) en 2014. Ce projet est un volet d’un réseau d’universités virtuelles africaines réunissant la Zambie, le Sénégal, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar et le Mozambique. Son objectif est de fournir aux étudiants africains un meilleur accès à l’enseignement supérieur.

L’UA favorable

Le président du Rwanda et chef de l’Union africaine, Paul Kagame, a ajouté que des efforts sont en cours au niveau de l’UA pour s’attaquer aux diverses barrières qui restreignent la libre circulation des scientifiques à travers l’Afrique. Pour le numéro du l’Union Africaine, ce concept est similaire au marché africain du libre-échange récemment lancé en Afrique qui vise à créer un marché africain. « Nous avons des comités qui travaillent à trouver des moyens d’y parvenir dans l’espace scientifique et technologique », a déclaré Paul Kagame.

En effet, le Rwanda a mis de côté 42% de son budget pour l’éducation, a en croire les annonces du président rwandais. Celui a recommandé aux pays africains d’investir davantage dans le développement de la main-d’œuvre intellectuelle pour aider le paysage technologique et scientifique du continent à atteindre ses objectifs.

 

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