Cameroun Tech & Innovation Olivier Madiba [32 ans], il a mis le Cameroun sur le marché du jeu vidéo Posté il y a 12 février 2018 3 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin C’est un habitué du sérail entrepreneurial au Cameroun. Et pour cause, Olivier Madiba a choisi depuis plus de dix ans de créer et d’innover. Son univers est celui des jeux. Ce diplômé de l’université de Yaoundé a été formé en informatique. En 2004, il a créé dans la capitale camerounaise une société de production de jeux vidéo dénommée Kiro’o Games. Cela lui a permis en 2016 de lancer « Aurion : l’Héritage des Kori-Odan » qui est à ce jour le premier jeu vidéo camerounais. Depuis le lancement d’Aurion : l’Héritage des Kori-Odan il y a deux ans, Olivier Madiba a réellement placé le Cameroun sur le marché du jeu vidéo en Afrique. Produit par un Camerounais et pour les Camerounais, Aurion a été financé par une campagne de financement participatif. A la tête d’une équipe de développeurs, l’entrepreneur camerounais ne cache pas l’absence d’un marché immédiat au Cameroun. Malgré le fait que Kiro’o Games crée au Cameroun, « il n’y a pas de réelle industrie dans le domaine », assure-t-il. Pour le moment, « nous vendons aux États-Unis et en Europe où le marché est déjà organisé et où nous sommes bien installés comme le jeu africain le plus prometteur de l’histoire », ajoute celui qui est aussi designer. Mentoring Soucieux de participer à la formation d’une relève compétente, Olivier Madiba a également mis en place Kiro’o Rebuntu. Il s’agit en effet d’une plateforme de mentoring de jeunes entrepreneurs. « Il faut absolument qu’on mette en place une chaîne de formation », aime-t-il à rappeler. Avec son expérience, Olivier Madiba qui a déjà fait ses marques sur sa terre natale envisage étendre ses activités sur le continent. « Nous projetons de créer et gérer une communauté de 18.7 millions d’utilisateurs de nos services et nous comptons nous établir dans 12 pays de l’Afrique subsaharienne », explique-t-il. En attendant, il rêve également de créer dans vingt ans plus d’un million d’emplois au Cameroun.