Sénégal Tech & Innovation Karangué, la startup sénégalaise de lutte contre la mortalité infantile Posté il y a 22 juin 2018 3 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin La startup Karangué a été fondée par Mamadou Sall et Ameth Sow, deux entrepreneurs soucieux de mettre leur savoir-faire au service de leurs pays. Mamadou Sall explique que les efforts enregistrés dans le secteur de la santé pour réduire le taux de mortalité infantile restent infimes par rapport aux réalités sur le terrain. Des pertes de vie humaines sont toujours constatées. Les entrepreneurs ont alors décidé de lancer leur startup depuis plus de trois ans. Karangué dispose en effet d’une plateforme et d’une application au service de la santé maternelle et infantile. Elle a été conçue dans le but d’aider des femmes enceintes afin que leurs enfants soient vaccinés normalement après leur naissance. La startup permet également à des femmes d’avoir un suivi régulier de leurs enfants. Elle est basée sur un système d’alerte intelligent par appel vocal et SMS déclenchés 48h avant la date de vaccination ou des visites pré et postnatales. Pour se faire connaitre de la population, la startup a pu compter sur le soutien de personnalités sénégalaises. Ces dernières ont participé à la sensibilisation des populations sur l’utilité des services de Karangué. Un partenariat a été signé entre l’opérateur de téléphonie mobile Orange. En collaboration avec des agents de santé des villes et des localités du pays, les dates de naissance des nouveau-nés et les numéros de téléphone de leur maman sont enregistrés. Un calendrier de vaccination est ensuite établi pour permettre à chaque maman d’être informée grâce au système d’alerte. De nombreux enregistrements ont été faits sur la plateforme et des milliers de messages sont envoyés aux personnes inscrites. Elles reçoivent également des appels en langues locales, notamment le sérère, le pular, le wolof. Les responsables de la startup envisagent couvrir tout le pays et servir plus de 500000 femmes enceintes chaque année. La startup compte surtout s’installer dans d’autres pays de la sous-région.