Afrique de l'Est Afrique de l'ouest Afrqiue Australe Athlétisme Maghreb Océan Indien Ces athlètes africains à suivre aux prochains Jeux olympiques d’hiver Posté il y a 24 janvier 2018 10 min de lecture Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Cette année, plus de pays africains se sont intéressés aux jeux Olympiques d’hiver qui se tiendront du 9 au 25 février prochains à Pyeongchang, en Corée du Sud. Pour bien de pays sur le continent, l’édition 2018 des jeux d’hiver marque leurs premières participations. En effet, il faut noter que l’Afrique subsaharienne est longtemps restée en marche de cet évènement pour des raisons de conditions climatiques non favorables. En 2014, seulement 4 nations africaines avaient été représentées : les habituels Maroc et Algérie, en plus du Togo et du Zimbabwe. Portrait de 5 profils hors pair à suivre lors de cette compétition : Akwasi Frimpong (Ghana) Akwasi Frimpong, compétiteur en Skeleton, est le seul représentant de son pays aux jeux de cette année où le Ghana fera sa deuxième apparition. Le Ghana qui a été représenté pour la première fois à cette compétition en 2010 a raté les Jeux de 2014 pour rebondir en 2018 avec Frimpong. Akwasi Frimpong est un sprinter hollandais d’origine ghanéenne. Né et élevé au Ghana, Akwasi a déménagé aux Pays-Bas à l’âge de huit ans. L’athlète n’a pas commencé à courir jusqu’à l’âge de 15 ans, mais quand il l’a fait, il n’a jamais regardé derrière. Déterminé à représenter son pays aux épreuves sportives les plus prestigieuses, Akwasi a travaillé dur, et c’est sa passion infatigable et ses efforts continus qui lui ont valu le surnom de « GoldenSprint ». Aujourd’hui, l’athlète est le fier gagnant de 4 médailles de bronze, 4 médailles d’argent et 8 médailles d’or à divers événements sportifs locaux et internationaux. Aminata Gabriella Fall (Sénégal) À 33 ans, la skieuse italienne d’origine sénégalaise rêve aussi de ramener une médaille à Dakar. D’un père Sénégalais et d’une mère Italienne, Aminata habite à Lonato sur le lac de Garda en Italie. Athlète membre de la Fédération sénégalaise de ski depuis 2011, elle pratique cette discipline sportive, avec une spécialité dans le slalom géant. Actuellement, Aminata est encore à la recherche de sponsors qui pourraient la soutenir afin de réaliser son rêve olympique. Néanmoins, le président de la Fédération sénégalaise de Ski, Lamine Guèye, se réjouit de sa skieuse. Parce qu’il aura donc attendu près de 33 ans pour voir le Sénégal être représenté en dames. Mathilde-Amivi Petijean (Togo) Après Sotchi 2014, la Franco-Togolaise représentera encore le Togo aux prochains jeux d’hiver. En 2014, alors qu’elle représentait pour la première fois le pays à cette compétition à l’âge de 19 ans, Mathilde-Amivi finit sa course au 68e rang sur 75. Mais elle ne s’était pas découragée. « Ma participation représente beaucoup pour les Togolais, je pense. Elle montre qu’il faut passer au-dessus des stéréotypes et qu’il n’y a pas que les pays européens qui peuvent faire du ski. Même les Africains peuvent en faire », s’est-elle réconfortée. En effet, Mathilde-Amivi Petijean, aujourd’hui 23 ans, née d’un père français et d’une mère togolaise, a débuté le ski en Haute-Savoie en France, pays qu’elle représente au début de sa carrière. Aux JO de Sotchi, Mathilde-Amivi PETITJEAN est qualifiée pour les dix kilomètres classiques. Elle est le porte-drapeau du Togo qui était présent pour la première fois à cet évènement sportif. En mars 2016, elle prit part à sa première épreuve de Coupe du monde à l’occasion du Ski Tour Canada. Seun Adigun (Nigeria) L’initiative de la Nigériane est optimiste, sinon très ambitieuse. Alors qu’elle se fait entourée de 2 autres Nigérianes (Ngozi Onwumere et Akuoma Omeoga), Seun Adigun et son équipe aspirent remporter une médaille en bobsleigh, une discipline sportive très peu connue au Nigeria et pour laquelle elle a commencé par s’appliquer il y a à peine quatre ans. Annoncé depuis 2016, ce projet a connu l’adhésion plusieurs personnes, au rang desquelles, la tenniswoman américaine Serena Williams, qui a tenu à féliciter le trio nigérian sur les réseaux sociaux. Née à Chicago aux États-Unis, Seun Adigun, 31 ans, est une ancienne athlète nigériane, spécialiste du 100 mètres haies. Dans cette première vie, elle s’est distinguée notamment lors de la saison 2010 en remportant la médaille d’or du 100 m haies lors des Championnats d’Afrique de Nairobi. Depuis 2013, elle est bobeuse. Simidele Adeagbo (Nigeria) La Nigériane Simidele Adeagbo est la première femme africaine à participer aux épreuves de skeleton des Jeux olympiques d’hiver. Adeagbo, qui rejoindra l’équipe historique de bobsleigh nigérian, s’est qualifiée après avoir terminé 3e de sa 5e course qualificative. Âgée de 36 ans, elle est actuellement classée au 84e rang mondial, bien qu’elle ait touché un traîneau de skeleton pour la première fois en juste en… septembre 2017 ! Avant cette nouvelle aventure, Simidele a été quadruple championne américaine et triple record de saut à l’université du Kentucky. Après avoir abandonné ses ambitions sportives en 2008, la Nigériane d’origine s’est relancée en 2016, quand elle a entendu parler d’une équipe nigériane de bobsleigh qui voulait participer aux Jeux d’hiver.